Geisa, je suis tellement triste d’apprendre que tu as perdu ton père. Oh! la la! c’est bouleversant de penser à tout ce qui s’est passé dans le marché de l’immobilier depuis que tu es passée. Premièrement, j’aimerais te remercier d’être passée, tôt ce matin, et d’avoir laissé le papier avec le lien vers ce site sur mon bureau. Je t’en prie, ne repart pas! Je veux apprendre à te connaître. En visitant ton église, j’étais submergé par l’émotion. Ton énergie sort de l’ordinaire. Je n’ai jamais senti autant de paix autour de qui que ce soit.
S’il te plaît, reviens au bureau quand tu en auras l’occasion et laisse-moi tes coordonnées, afin que je puisse discuter avec toi. J’ai pleuré en lisant cet article au sujet de ton père. La première fois que tu es venue au bureau, en mars, je t’ai vraiment traitée durement. J’ai agi de manière stupide envers toi, et tu m’as surprise. Tu m’as regardé, droit dans les yeux, comme si ton regard pénétrait ma douleur, et tu m’as demandé si tu pouvais me serrer dans tes bras. Je ne savais pas comment réagir. J’ai commencé à pleurer et je t’ai demandé pardon de t’avoir traitée ainsi, parce que je n’avais jamais traité un autre client de cette manière.
C’est à ce moment-là que je t’ai dit que mon père était aux soins intensifs, entre la vie et la mort, et qu’il n’avait qu’une chance sur cent de survivre à la méningite. Je me souviens que tu m’as serrée dans tes bras, tu as pleuré sur mon épaule en disant : “M. Jésus, je connais très bien cette douleur de voir un être cher partir. Je te prie, entends Ta fille et visite cet homme à l’hôpital et guéris-le par la puissance de Ton amour.” Je n’ai rien compris de ce qui se passait, mais j’ai senti une énergie que je n’avais jamais sentie de ma vie. J’avais l’impression que Dieu lui-même me serrait dans ses bras..
Le lendemain matin, ma mère m’a appelée. Elle était heureuse, et elle m’a dit que mon père avait ouvert les yeux, qu’il était sorti du coma et qu’il est allé dans sa chambre. Les médecins n’en croyaient pas leurs yeux. J’ai aussi appris que, plus tôt aujourd’hui, tu avais demandé à un des courtiers immobiliers comment se portait mon père, et que le courtier t’avait tout raconté. Tu lui a donc demandé de me laisser le papier sur lequel tu avais écrit l’adresse de ce site.
Geisa, je ne sais pas quoi te dire, je n’ai pas de mots. Comment, pas de mots...je t’ai traitée de manière ignoble, tu m’as serrée dans tes bras, tu as prié Dieu de guérir mon père, alors que tu portais toujours en ton cœur la douleur de la perte de ton propre père. Es-tu vraiment de cette planète? Tu es une fille merveilleuse et tu mérites d’être très heureuse. Je ne trouve pas les mots pour exprimer ma reconnaissance envers toi. J’espère que tu reviendras ici, au bureau, pour me laisser ton numéro de téléphone. Je t’assure que ce n’est pas à des fins commerciales. Je veux vraiment en savoir plus au sujet de cette énergie divine que tu possèdes et que tu as laissée en moi après avoir prié pour mon père, et Dieu a entendu ta prière. Grosses bises.
Barbara Lemos