Le Seigneur Jésus a rappelé mon père à la Maison le 28 novembre. Le 4 décembre, les membres de la famille de mon père, qui sont des catholiques dévoués, m’ont invité à jouer un rôle dans la messe dédiée à mon père. Ils m’ont demandé de chanter pendant la réunion, et j’ai accepté. Bon nombre des membres de ma parenté qui sont évangéliques pensaient que c’était absurde pour moi d’accepter l’invitation, mais c’est ce que j’ai fait. J’ai compris que c’était la manière de mes tantes d’exprimer l’amour qu’elles avaient pour mon père. Elles exprimaient combien elles l’aimaient.
J’ai écouté toute la messe, et le prêtre, un homme très bien, m’a demandé de m’avancer à l’autel. Le prêtre m’a ensuite dit : “Bienvenue parmi nous! Sentez-vous bien à l’aise de dire ou de chanter ce que vous voulez.” J’ai chanté un cantique de louange intitulé Terra Feliz : “Je vois un Pays heureux, où je vivrai éternellement…” Mais, avant de chanter, j’ai dit que je voulais remercier mes tantes et le prêtre d’avoir exprimé leur amour pour mon père, et que je comprenais que cette messe était l’expression de leur amour.
Le prêtre a dit qu’il admirait la sincérité de la foi de notre famille. Il a dit qu’il croyait que mon père avait été sauvé par la grâce de Dieu, et non par ses œuvres (ce qui est contraire à la doctrine catholique). J’ai dit que j’avais apprécié qu’on m’invite à chanter. J’ai ajouté quelques paroles sincères, qui venaient du fond de mon cœur, et j’ai constaté que tous les fidèles et le prêtre pleuraient et essuyaient leurs larmes.
Après avoir chanté, le prêtre m’a demandé s’il pouvait me faire l’accolade (c’est un homme de 80 ans). Je l’ai laissé me faire cette accolade. Quand il m’a pris dans ses bras, il a dit en pleurant : “Jeune femme, c’est la première fois que je ressens de l’amour venant de quelqu’un qui croit comme vous. Vos paroles étaient tellement sincères, et votre musique a fait descendre une atmosphère spéciale dans cette église. Elle nous a apporté la paix et la joie. On ne pourrait deviner que vous avez perdu un être cher. Vous dégagez une telle paix!”
Il a répété ces paroles dans le micro pour que toute l’assemblée l’entende. Ensuite, tous les membres de l’assemblée se sont mis en ligne pour me saluer et me faire l’accolade. Toutes les personnes dans cette file pleuraient. J’ai entendu des paroles merveilleuses. Beaucoup m’ont demandé quelle assemblée je fréquentais, et ils voulaient en savoir plus sur ma doctrine. Tout le monde a dit qu’il n’avait jamais senti l’atmosphère spéciale qui était dans l’église lors de cette messe. Je veux vivre cela chaque jour de 2020. Que Dieu m’aide!
Geisa Helena Alves de Lima
Brésil