Je suis né dans une famille chrétienne qui craignait Dieu, en 1949. Dans les années 40 et 50, mon père travaillait dans un village éloigné, dans une église luthérienne. Plus tard, dans les années 60, il a été prédicateur-évangéliste, ce qu’il a fait jusqu’à sa mort, à l’âge de 99 ans. Nous avons donc été élevés dans un environnement chrétien strict et sévère.
1972 : À l’école secondaire Moshi, à Kilimanjaro, Tanzanie
Je venais de me présenter à l’école secondaire Moshi, pour commencer ma carrière d’enseignant comme professeur de sciences; j’étais dans la jeune vingtaine et je venais de terminer mes cours au collège. Il semble que ce soit cette même année que le Message de l’heure est arrivé en Tanzanie.
J’ai fait mes études de premier cycle à l’université de Dar es-Salaam en 1975. J’ai obtenu mon diplôme en 1978, et j’ai postulé pour trouver un emploi dans une école secondaire. Le mois où j’ai terminé mes études, j’ai marié une gentille jeune fille chrétienne : Eliaremisa Urio, originaire de la même région que moi, Arusha.
Quand Dieu nous a bénis avec un fils, en 1979, nous l’avons appelé Innocent Elinami (Elinami signifie “DIEU AVEC MOI”), mais nous ne l’avons pas fait baptiser avant l’âge de 3 ans, quand mon père nous a forcés à le faire baptiser. Je me rappelle que l’enfant pleurait, et qu’il essuyait l’eau dont sa tête avait été aspergée. Le pasteur et les anciens se plaignaient que cette résistance était le résultat d’avoir attendu tellement longtemps pour le faire baptiser, que maintenant il combattait les pasteurs. Notre fils a cru au Message des années plus tard.
En 1982, nous étions fatigués d’aller à notre église dénominationnelle, où on prélevait de nombreuses offrandes chaque dimanche. Nous sortions de la réunion aussi affamés spirituellement que lorsque nous étions entrés. Nous n’en connaissions pas beaucoup sur la Parole, mais nous avons lentement cessé d’aller à l’église.
Nous avons cru le Message de l’heure la même année, en 1982, après qu’un frère du nom de Kaviche nous a parlé du Message, à moi et à ma famille. Nous l’avons cru, et moi, ma femme et deux sœurs de notre famille qui vivaient avec nous, nous nous sommes fait baptiser à Pâques, cette année-là. Nous avons été bénis par la visite d’un croyant, qui était enseignant à la même école que moi, Frère Mbwana; il m’a donné des brochures du Message. Nous avons adoré ensemble, jusqu’à ce que ce frère soit appelé à servir le Seigneur comme notre traducteur en swahili de la Tanzanie, pour VGR, et qu’il s’installe à Moshi, Kilimanjaro.
Après avoir cru le Message, nous avons presque automatiquement et immédiatement été rejetés par certains membres de la famille et par des amis; nous le sommes toujours. Mon père, qui s’était toujours attendu à ce que je devienne un pasteur luthérien, a été très déçu. Il est même tombé malade quand il a appris la NOUVELLE! Notre relation avec certains de nos amis et membres de la famille s’est soit terminée ou n’a jamais été la même depuis.
En 1992, j’ai changé de carrière, après avoir obtenu mon diplôme d’études supérieures à l’université de Dar es-Salaam. J’ai commencé à travailler pour un institut de recherche, où j’avais la tâche de faire de la recherche sur le système d’entreposage de la nourriture cultivée, comment améliorer ce système, ainsi que de préparer les paquets pour les fermiers. C’est ce que je fis jusqu’à ce que je prenne ma retraite, au gouvernement.
Pendant toutes ces années, depuis 1992, j’ai aussi prêché dans une petite église, – l’église Kwapole, – à Arusha, où nous vivions, et où vivait aussi le représentant de la bibliothèque de VGR.
En janvier 2012, vingt ans après avoir joint l’équipe de l’institut de recherche puis pris ma retraite, j’ai reçu un appel pour travailler à la Voix de Dieu en Tanzanie. Cette fois-ci, il s’agissait d’un système d’entreposage différent : l’entreposage de la Nourriture spirituelle de la Voix de Dieu. J’ai donc réuni la famille pour leur parler de l’appel que j’avais reçu, et les informer que je devais m’installer à Dar. C’était vraiment une NOUVELLE inattendue pour eux, mais après avoir laissé cette nouvelle pénétrer dans leur cœur un certain temps, ils ont tous dit: “QUE SA VOLONTÉ SOIT FAITE!” Ma femme travaillait alors au gouvernement, pour le ministère de l’Éducation, comme responsable de l’éducation dans les districts. Elle a décidé de demander une retraite anticipée, et cela a été UNE AUTRE NOUVELLE INATTENDUE pour tous ses collègues de travail! Par la grâce de Dieu, sa demande a miraculeusement été acceptée, et elle a immédiatement quitté son emploi pour m’aider dans notre nouvelle maison et au bureau.
Je remercie le Seigneur de nous avoir donné, à moi et ma femme Elly, l’occasion de Le servir à un âge avancé. Nous nous rappelons ce matin pluvieux du 2 avril 2012, quand nous avons quitté notre petite maison d’Arusha pour nous rendre à Dar es-Salaam, laissant derrière nous notre fils et deux filles (les larmes aux yeux), qui allaient rester à Arusha sans nous. C’était la première qu’ils vivaient seuls, sans nous. Nous remercions Dieu de ce qu’ils ont toujours été en sécurité dans SES mains, et qu’ils soient rapidement devenus responsables et indépendants. Dieu a pris soin d’eux chaque jour. Il est OMNIPRÉSENT, le même hier, aujourd’hui et éternellement. Que Son Nom précieux soit béni, ainsi que Ses fidèles serviteurs et Son Royaume.
Les prières constantes des saints sont tellement importantes pour nous, ici, au bureau.
MON EXPÉRIENCE PERSONNELLE
2012: Au bureau de Dar es-Salaam, en Tanzanie
Vingt ans après avoir eu la responsabilité de développer pour les fermiers un système d’entreposage de la nourriture cultivée, à l’institut où je travaillais, je me suis retrouvé dans un système d’entreposage différent: l’entreposage de la Nourriture spirituelle de la Voix de Dieu, ce Dieu qui m’a parlé en 1972, quand j’ai commencé à travailler pour le gouvernement. Je ne connaissais pas cette Voix, mais j’ai obéi et répondu à l’appel. Aujourd’hui, la Voix a parlé, Elle m’a appelé à établir un bureau pour une Nourriture spirituelle déjà préparée et emballée, que je devais distribuer, non pas à des fermiers en tant que tels, mais cette fois-ci, à Son Épouse en Tanzanie. Je remercie Dieu pour Sa grâce, et pour l’occasion qu’Il nous a donnée, à moi et mon épouse, de Le servir.